Slim Thug revient sur les morceaux qui ont marqué l'histoire du rap de Houston (2024)

Quand Slim Thug est allé voir DJ Michael Watts pour ré-enregistrer son freestyle « Still Tippin’ » dans le but d’en faire un « vrai » morceau, il ne se doutait pas que cette session en studio lui ouvrirait les portes du succès. En plus de donner une nouvelle dimension à sa carrière, « Still Trippin’ » a propulsé la scène rap de Houston dans le mainstream. Suite à ce titre, les rappeurs houstoniens ont connu un succès inespéré auprès des majors, et le purple drank et les lowriders ont fait leur entrée dans le champs lexical du hip-hop.

Mike Jones et Paul Wall, qu’on retrouve également sur « Still Tippin’ » (en plus de Chamillionaire, qui était sur la première version), s’étaient déjà fait un nom auparavant, en freestylant en tant que membres du Swishahouse Crew sur les mixtapes chopped n screwed de Watts. Des tapes qui se vendaient par milliers et assuraient un train de vie plus que décent aux rappeurs du circuit indépendant tels que Thugga.

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Avec son don pour les hooks qui restent en tête et son impressionnante voix de baryton, Slim Thug est devenu l’une des premières stars de chez Swishahouse. Ses freestyles lui ont fait vendre des milliers de disques et son premier album produit par les Neptunes, où figure notamment un titre avec Beyoncé, reste l’un des grands classiques du rap de Houston. Dix ans après ce morceau, qui l’a lancé et qui a fait exploser la scène rap de Houston, Slim Thug reste toujours aussi actif.

On ena profité pourlui demander de nous présenter les morceaux qui, selon lui, ont marqué l’histoire de la ville.

GETO BOYS – « My Mind’s Playin Tricks On Me »

Slim Thug : « Mind Playin Tricks » a lancé les bases de la scène rap de Houston. A l’époque, on n’entendait que des rappeurs de New-York ou L.A., mais nous, on venait du Texas. C’est ce morceau qui a pavé le chemin pour l’ensemble de notre scène. Le label Rap-A-Lot et les Geto Boys sont les pionniers ici.

Noisey : Ils t’ont inspiré quand t’as commencé à rapper ?
C’est même eux qui m’ont donné envie de me mettre au rap. Les Geto Boys, Scarface, UGK… et Willie D. Willie D habite pas loin de chez moi. Il est même allé en cours avec mes frères, donc le fait que quelqu’un de mon entourage était en place dans le milieu m’a prouvé que moi aussi je pouvais y arriver.

UGK – « Diamonds and Wood »

Pour moi il y a un lien évident entre « Tell Me Something Good » et « Diamonds and Wood ». La première fois que j’ai entendu UGK c’était avec le morceau « Good ». A l’époque, je devais avoir 10 ou 11 ans, et je me passais ce morceau en boucle. Mais « Diamonds » incarnait le rap texan à 2000 %. Tandis que les Geto Boys étaient de vrais lyricistes avec un style se rapprochant plus de celui des emcees de New York, UnderGound Kingz parlaient comme tout le monde à l’époque, ils utilisaient le même argot que nous et incarnaient notre culture dans son authenticité.

DJ SCREW & SCREWED UP CLICK – « June 27th Freestyle »

Je ne me rappelle plus trop quand j’ai entendu ce titre pour la première fois, mais en tous cas, je me souviens qu’il passait sur toutes les ondes ! C’est un vrai classique de Houston. Même si son format était méga long (18 minutes), il résonnait partout, des clubs aux différentes stations de radio. C’est un des freestyles qui a fait le plus de bruit ici. A Houston, on a une vraie culture du freestyle. Si tu vas à New-York tu verras que leur façon de freestyler se base presque essentiellement sur les lyrics, alors que nous, si tu écoutes les tapes de Screw par exemple, tu verras qu’on balançait tout et n’importe quoi et que l’éméent primordial était l’attitude. On ne freestylait pas pour se clasher ou pour savoir qui avait le plus beau texte. Quand ce morceau est sorti, Screw a été propulsé à un autre niveau.

Pourquoi « June 27th » est devenu un si gros hit, hors Texas ?
C’est grâce à Yungstar. Il était jeune et avait une voix vraiment spéciale. Quand il chantait, on ne comprenait pas tout, un peu comme Young Thug aujourd’hui— d’ailleurs c’est en partie grâce à ça qu’il a eu du succès. Une fois que tu as compris les lyrics d’un titre, tu passes à autre chose. Mais quand tu n’arrives pas à capter… ça t’intrigue, donc tu réécoutes sans arrêt.

FAT PAT – « Tops Drop »

Fat Pat a été le premier rappeur de Screwed Up Click à sortir un album. La clique était réputée pour ses freestyles. « Tops Drop » a été le premier single de l’album de Pat et on a transformé ce freestyle en un vrai morceau. Fat Pat était peut-être le rappeur qui incarnait le mieux le style de la ville. Il avait le look, le dégradé, l’argot houstonien et la voiture rouge… Il représentait tout ce dont il parlait dans ses textes.

Tu penses que le rap texan aurait été différent aujourd’hui si Fat Pat n’avait pas été abattu ?
Mec… Aujourd’hui les jeunes ne veulent plus rapper avec le style texan, ils veulent tous suivre la tendance trap d’Atlanta. Si Fat Pat était toujours des nôtres, je pense juste que les habitants de la zone seraient plus investis dans la culture hip-hop.

LIL TROY feat. YUNGSTAR, FAT PAT, LIL WILL & HAWK – « Wanna Be A Baller »

Ce morceau était l’un des plus gros hits de la ville. Il tournait partout, pas seulement à Houston.

DJ DMD feat. FAT PAT & LIL KEKE – « 25 Lighters »

Keke et Fat Pat étaient sur le même pied d’égalité quand ce titre est sorti. Pour moi, il n’y en avait pas un au dessus de l’autre, que ce soit en freestyle ou sur un morceau « normal », mais ils luttaient sans relâche pour devenir le seul et unique meilleur rappeur de la ville et ainsi devenir le boss de Screwed Up Click. Ils ont façonné la culture de Houston. UGK ont fait découvrir notre scène à un grand nombre de gens mais Screwed Up Click — Lil Keke et Fat Pat— ont été les vrais pionniers dans l’image de Houston à l’extérieur.

Il y a quelques années, on disait que E-40 était le rappeur le plus populaire de Vallejo, alors que c’était Mac Dre. Comme s’il y avait une rivalité entre UGK et SUC.
C’est exactement ce qui se passait. SUC dominait la ville. Mais même si UGK étaient considérés comme les meilleurs, Lil Keke remplissait les salles. A l’époque, la « Southside » marchait mieux que tout le reste et quand Keke a sorti son album, il était impossible de rivaliser avec lui. De 92 à 99, ils contrôlaient le game. Il n’y avait pas de rap au Nord. La South Side contrôlait tout.

BIG MOE feat. ESG & BIG POKEY – « Mann »

Big Moe, ESG et Big Pokey étaient les trois légendes de Screwed Up Click. On fonctionnait tous en indé à cette époque, on avait notre propre boîte de distribution, le SouthWest WholeSale. « Mann » était le son numéro 1 des clubs et tournait sur toutes les radios.

Est-ce que « Mann » a vraiment remplacé « Whoa » de Black Rob à cette période ?
Absolument. A Houston, on n’écoutait presque plus « Whoa », ou quand ça arrivait, on l’enchainait directement avec « Mann ».

ESG & SLIM THUG – « Braids and Fades »

A l’époque, la ville était coupée en deux. Il y avait deux camps, un peu comme les Bloods et les Crips : les mecs du nord avaient des voitures bleus, et ceux du sud des voitures rouges. On avait des tresses et eux des dégradés et ce genre de conneries. Sur les tapes de Screw, les mecs répétaient « f*ck North Side, ceux ne sont que des voleurs ». On avait quand même quelques potes à Rosewood, un quartier du nord, mais c’est tout. Le seul truc ghetto qu’ils faisaient c’était de cambrioler les gens et de voler des caisses. Quand ils ont commencé à faire ça partout dans le nord, les mecs de la South Side ont commencé à les tailler. Puis ils se sont mis à faire leurs conneries dans le sud. Les habitants du sud on pris ça personnellement et ont pensé que nous aussi nous étions des voleurs. Ca n’a fait qu’augmenter les tensions. Puis après la sortie du morceau « Braids and Fades », on a commencé à voir de plus en plus de collaborations entre les deux camps. Depuis, les rivalités se sont quasiment estompées. Ce morceau a joué un rôle important pour la paix au sein de la ville.

5TH WARD BOYZ feat. DEVIN THE DUDE & WILLIE D – « PWA (puss* Weed and Alcohol) »

Ce morceau représentait vraiment le Nord. 5th Ward Boys étaient signés sur Rap-A-Lot. Quand j’avais 16 ou 17 ans, j’allais en club et tout le monde était fou dès que ce morceau tournait. Pendant des années, c’était le son number one en club— même malgré sa longueur.

LIL O – « Back Back »

Voilà encore un autre classique. Ce morceau a eu autant de succès dans les rues que dans les clubs. Il fait partie de ces morceaux qui resteront gravés pour toujours. Même aujourd’hui, les gens continuent de bouger dessus.

D’où vient Lil O ?
Il vient du Sud Ouest. Screwed Up Click était de l’est, mais ça ne l’a pas empêché de faire partie de l’équipe.

PAUL WALL & CHAMILLIONAIRE – « N Luv Wit My Money »

Ce titre leur a apporté la crédibilité qui leur manquait. Paul Wall et Chamilionaire ont commencé un an ou deux après après moi chez Swishahouse. Ils représentaient clairement l’underground à l’époque, et quand ils ont sorti cet album, ils ont franchi un nouveau cap. Tous les mecs que j’ai cités jusqu’à maintenant venaient des rues de Houston. Paul Wall et Chamillionaire, c’était une autre histoire. Chamillionaire était surtout présent sur Internet avec Chamiliionaire.com ! Je me souviens lui avoir dit plusieurs fois « Mec tu es un putain de nerd, t’es toujours sur le net ! » Mais il a toujours été comme ça. Paul a toujours été très humble. Ces mecs ne trainaient pas dans la rue mais étaient quand même ghetto et cet album représentait beaucoup à leurs yeux.

Paul Wall et Chamillionaire ont pris le même chemin que Fat Pat finalement ?
Oui. En 1998, j’ai commencé à vendre des mixtapes. A 18 ou 19 ans, je sortais des mixtapes chaque mois et je me faisais entre 20 000 et 30 000 $ par mixtape. On avait tout ce dont on avait besoin, on n’allait pas presser nos disques n’importe où, on achetait des CD vierges et on faisait tout nous-mêmes. J’avais mon propre magasin et ce qui nous coutait 55 centimes, on le revendait 15 dollars. On n’avait besoin d’aucun label. Tout ce qu’on faisait c’était du chopped and screwed. Je crois qu’à l’époque, je n’ai jamais sorti un morceau sans rien modifier dessus. Je me faisais plein de thunes donc je m’en foutais de sortir d’album officiel ou non. Notre biz payait vraiment bien !

Un moment, j’ai eu l’impression de tourner en rond. Je voulais sortir mon premier album sur un gros label, donc j’ai commencé à prendre des rendez-vous à droite à gauche. Universal nous a suivi assez vite, tout comme la Warner mais je n’étais pas intéressé car ils ne proposaient que 250 000 dollars pour trois albums. On leur a dit « euh, vous êtes en train de nous proposer ce qu’on fait déjà avec nos mixtapes. » Ça n’avait aucun sens pour nous de nous lancer là-dedans jusqu’au buzz de « Still Tippin’ ». Après ce morceau, ils ont commencé à allonger et là, je me suis vraiment penché sur l’album.

MIKE JONES feat. SLIM THUG & PAUL WALL – « Still Tippin’ »

A la base, ce titre n’était qu’un freestyle que j’avais fait pour la mixtape Rollin Strapped ’98 sur l’instru de « I’m A Ho » d’Ice Cube et Master P. J’avais demandé à Michael Watts de sortir le titre sur la compil’ Swishahouse sur laquelle il travaillait. Il venait de signer Mike Jones donc on a fait ce morceau ensemble. Chamillionaire devait aussi apparaître dessus mais on l’a remplacé par Paul Wall, il était trop occupé à régler ses trucs avec Big Tyme— le producteur original. Finalement, il a vendu sa version à Rap-A-Lot. Paul Wall est le seul à poser sur l’instru originale.

Ce titre vous a ouvert des portes ?
J’avais déjà un deal avant ce titre. De nous tous, je suis le premier à avoir eu un deal avec une major. J’étais déjà signé et je travaillais avec Pharell. Je faisais de la Houston Music, et pour que je ne me focalise pas uniquement sur ce style, ils avaient demandé à Pharell de m’aider. Le plus fou dans tout ça c’est que « Still Tippin’ » a fait décoller la scène de Houston alors que moi, je travaillais déjà sur mon album. Ce morceau a ouvert des portes à tout le monde et on a pu participer au BET Awards grace à ça. Beyoncé voulait que je chante le tube lors de la soirée au Toyota Center, mais finalement j’ai chanté sur son titre, « Check Up On It ». Houston a aussitôt explosé. Je pense que c’est le morceau qui a le plus marqué l’histoire du rap de la ville.

Comment t’en es venu à travailler avec Pharell ?
Je venais de signer sur Interscope et leur formule était d’associer le nouveau rappeur montant avec le producteur en vogue. Pharrell a débarqué, m’a fait écouter quelques titres et les cadres du label m’ont dit ce qu’ils attendaient de moi. J’avais toujours rappé sur les beats d’autres gars donc ça ne changeait pas grand chose. Travailler avec Pharrell a été un vrai plaisir, c’est vraiment un génie. On a fait de supers trucs ensemble.

Alors pourquoi il ne figure sur aucun des titres de ton album suivant ?
Ca n’avait rien à voir avec Pharell mais avec les mecs de Geffen/Interscope. Tous ceux qui m’ont fait signé et qui croyaient en moi ont fini par me lâcher entre le premier et le deuxième album. En plus, ils avaient engagé un nouveau D.A. avec qui le courant ne passait plus du tout. Il y avait des gars cool au sein du label mais quand il fallait en mettre un coup, personne ne se bougeait le cul. J’étais là « hey les mecs, vous savez quoi ? Je suis un indépendant, je sais comment me gérer seul. » Donc je leur ai fait le deuxième album, que je leur devais, Boss Of All Bosses, et je me suis barré. Mais comme je l’ai dit, les mecs qui m’ont signé, et le staff de Pharrell étaient des gens incroyables. Already Platinum est le projet sur lequel j’ai pris le plus de plaisir à travailler.

D’ailleurs, il est sorti sur le marché noir dans une version un peu différente de la version « officielle ».
Oui, et plein de gens préféraient la version street plutôt que la vraie. Dans mon deal avec Interscope, j’avais négocié le fait de pouvoir toujours sortir mes mixtapes en indé. Mais à l’époque, je travaillais avec Pharrell et on essayait d’étendre ma musique au-delà de la ville. « Still Tippin’ » est sorti et a attiré les projecteurs sur Houston, ce qui a valu ensuite un disque de platine à Mike Jones, Chamillionaire et Paul Wall pour leurs albums respectifs. Le truc c’est que l’album sur lequel j’ai travaillé avec Pharell n’était pas dans la pure tradition de Houston. Il y avait toujours une identité houstonienne mais pas autant que dans « Still Tippin’ ».

Donc ça t’a donné l’occasion de faire quelque chose de différent mais en même temp, tu as l’impression d’avoir loupé le coche car c’est « Still Tippin » qui cartonnait au niveau national.
Je ne dirais pas que je suis passé à coté de quelque chose car au final, c’est moi qui ai fait accéder la ville à un statut supérieur grâce à « Still Tippin ». Peu importe ce qui aurait pu arriver, je bénéficiais toujours des retombées du morceau. Avec Pharrell, j’essayais de franchir un autre cap. J’adore cet album ! Mais quand j’écoute Already Platinium et Boss Of All Bosses, je ne pourrais pas dire lequel est le meilleur. Boss Of All Bosses représente bien ma musique mais s’il était sorti au même moment qu’Already Platinium, je pense qu’il n’aurait pas connu un gros succès.

Z-RO – « Mo City Don »

C’est sûrement le rappeur le plus chaud de Houston. Il y a un véritable culte autour de ce gars-là. Z-Ro rappait sur la tristesse, sur les temps difficiles qui arrivent tôt ou tard dans la vie. Ce n’est pas un rappeur qui cherche à ambiancer les gens, il joue sur l’émotion. Il y aura toujours des gens pour s’identifier à ce qu’il dit dans ses textes. En plus, il sait chanter, il n’a pas attendu Drake pour le faire. Il aura toujours du succès au Texas. Sur « Mo City Don », il enchaîne pendant 4 minutes sans pause. Il rappe vite, sans refrain et raconte toute la merde à laquelle il a été confronté. On avait l’habitude de lâcher des freestyles de quatre minutes sur nos mixtapes, notamment, ça fait partie de notre culture, mais sur ce titre, il poussait le délire en utilisant un tempo encore plus rapide.

LIL KEKE feat. BIRDMAN – « Ima G »

Certaines personnes auraient sûrement pris « Southside » ou « Pimp Tha Pen » car ce sont les titres de Lil Keke qui ont connu le plus de succès, mais pour moi c’est « Ima G ». Je ne me lasserai jamais de ce morceau. D’ailleurs, dès qu’il passe à la radio, je monte direct le son. Ce morceau est tellement vrai. J’adore ce titre, et je ne manque pas de lui rappeler à chaque fois que je le croise.

J-DAWG feat. SLIM THUG – « First 48 »

On n’aurait jamais pensé que ce titre passerait un jour en radio ! Si tu assistes à un concert de J-Dawg, tu verras que le public connaît tous ses lyrics par coeur — ce qui n’est pas forcément le cas pendant les miens. J-Dawg fait partie de ces rappeurs qui arrivent à transmettre leur douleur. « First 48 » est un morceau super street mais il a toujours tourné en radio et en club. Ce titre a propulsé la carrière de J-Dawg dans une toute autre dimension.

Skinny Friedman est sur Twitter.

Slim Thug revient sur les morceaux qui ont marqué l'histoire du rap de Houston (2024)

FAQs

Quel est l'hymne du rap de Houston ? ›

Tiré de son premier album de 1997, Don't Mess With Texas, « Southside » de Lil' Keke est une ode intemporelle à la culture hip-hop de Houston à travers ses paroles authentiques et son impact durable sur le tissu social de la ville.

Qui est Big Slim le rappeur ? ›

Stayve Jerome Thomas (né le 8 septembre 1980), mieux connu sous son nom de scène Slim Thug, est un rappeur américain.

Quelle est la valeur nette de Slim Thug ? ›

En 2024, la valeur nette de Slim Thug se situe entre 2 et 3 millions de dollars , ce qui souligne son succès régional contrairement aux géants de l'industrie comme Jay-Z, Dr. Dre et Kanye West, qui affichent une valeur nette de plusieurs centaines de millions à plusieurs milliards de dollars. dollars.

Qui est le premier rappeur du monde ? ›

Le premier rappeur connu fut Herc, constatant que les soirées les plus dansantes du funk, qui dominaient alors les clubs, house parties et dance-floors, étaient les breaks.

Pourquoi le rap de Houston est-il connu ? ›

Houston Rap est un sous-genre de la musique hip hop originaire de Houston, au Texas. Il se caractérise par son utilisation intensive d'échantillons hachés et vissés, ainsi que par son contenu lyrique qui se concentre souvent sur la culture et le mode de vie de la ville .

Qui est al origine du rap ? ›

Le hip-hop, lui, est né en 1974 avec DJ Kool Herc, et les premiers raps étaient réalisés par des MC (Maîtres de Cérémonie) qui faisaient des rimes toutes simples pour mettre l'ambiance en soirée. Mais rendons à Cesar ce qui appartient à Cesar: Le premier morceau de rap proprement dit n'est pas américain.

De quelle partie de Houston est originaire Slim Thug ? ›

Né le 8 septembre 1980 à Houston, au Texas, Slim Thug a connu des difficultés et des débuts modestes qui ont fait de lui le « Boss » qu’il allait devenir. Élevé dans le nord de Houston , Slim a appris très tôt que seuls ceux qui travaillaient pour ce qu'ils désiraient récolteraient les bénéfices d'une vie réussie.

Qui est le père du rap américain ? ›

"Le fondateur du hip-hop", "le père du hip-hop", Clive Campbell alias DJ Kool Herc est affublé des surnoms les plus prestigieux de la musique underground de New-York des années 1970.

Qui est le roi du rap ? ›

Il a été à de nombreuses reprises qualifié comme le « nouveau Roi du Hip-hop ». Kendrick Lamar lors de la cérémonie de remise de son Prix Pulitzer en 2018.

Quel est l'hymne du Texas ? ›

Il doit son origine à James Vernon "Pinky" Wilson. Alors étudiant en 1917, il est appelé à aller se battre en France lors de la 1ère Guerre Mondiale. Ce fut dans les tranchées françaises qu'il écrivit cet hymne !

Houston est-elle une ville hip hop ? ›

La scène hip-hop de Houston est connue pour le son haché et foutu inventé par le leader de Screwed Up Click, DJ Screw, et reste le lieu le plus associé à ce style.

Quelle est la ville du rap ? ›

L'évidence Atlanta, New York et Chicago suivent

En première position, on retrouve logiquement la ville d'Atlanta, dont le genre musical a influencé le monde entier. New York prend la deuxième position, tandis que Chicago s'installe sur la troisième marche du podium.

Qui dirige le hip hop de Houston ? ›

Prince" Smith a fondé l'influent Rap-A-Lot Records. Prince était et est toujours la main directrice du hip-hop texan, et des talents ont émergé de ce label presque immédiatement avec des artistes comme Ganksta NIP et les Geto Boys.

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Author: Terrell Hackett

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